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Le premier mouvement, Polaire, est construit en tant que canon en complémentarité rythmique, confié à un quatuor de Saxophones. La première phrase est énoncée seule, puis la deuxième arrive en complétant des silences de la première, et ainsi de suite. Ainsi, lorsque le quatuor est au complet, l'espace est rempli.

Le deuxième mouvement, Harmoniques, se voit enrichie du Marimba et du Violoncelle. Ici, en plus de travailler sur les harmoniques, j'ai voulu jouer sur l'opposition de notes piquées et de notes tenues, de sons percussifs et de valeurs longues.

Dans le troisième mouvement, Quarts, le quatuor de Saxophones prend de plus en plus de place puis le Marimba et le Violoncelle disparaissent pour les laisser clôturer seuls cette œuvre. Ici, les différentes entrées sont cachées par un son percussif et chacun se fond dans la note de son prédécesseur.

Marimba : Alexis Couturier / Violoncelle : Adrien Lecanu / Saxophone Soprano : Javier Camara Palomares / Saxophone Alto : Mathieu Genelot / Saxophone Ténor : Haruka Taniguchi / Saxophone Baryton : Chun-Hao Chao

FA

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Monte et plane au courant,

Je m’éloigne lentement. 

​

Tourne et souffle dans le vent,

M’éclabousse un court instant. 

​

Le ciel gronde de son chant,

Je retombe doucement

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Clap et tape, sur les hauteurs, 

Clap et frappe, prend de l'ampleur.

​

Filet roule entre ces bois. 

Filet coule, ouvre la voie.

Heurte et plonge, s'unit à l'océan. 

Heurte et sombre, se changeant en courant.

​

Clap et tape sur l'étendue bleutée. 

Clap et frappe dans l’écho d'un passé.

Va, rapide, creuse dans la terre. 

Va, limpide, érode la pierre.

​

Chute et gronde dans son roulement. 

Chute et gonfle, toujours plus puissant.

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Sens la terre à tes pieds : son appel est bien ancré.

Vibre et tonne, une armée va bientôt se réveiller.

Tremble encore sous tes pieds ; le réveil a commencé.

On entend les échos d'une danse lointaine :

Elle vous appelle et vous entraîne, C'est la fête du renouveau.

Ouvre toi à la vie, suis ses pas : en avant !

Tape et frappe au rythme du temps dans la ronde folle, on s'oublie.

Germe et pousse lentement. Belle et douce au printemps.

Monte un peu, se déploie, vers les cieux elle tend les bras.

Son poumon densifié, nous marchons à ses côtés.

Monte encore, imposant un silence assourdissant.

Le sang chaud, tu rougis, enivré dans ses bras.

Les feuilles chantent en chœur avec toi, leur incantation s'amplifie.

La Terre tremble à tes pieds de ce chant envoûtant.

Le sauvage est grand, imposant. Tu y disparais enchanté

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Lames rouges et ors, flammes qui dévorent.

La flore embrasée, la faune embusquée.

Maintenant ouvertes, les portes de l'enfer

Jamais ne cesseront de cracher leurs démons.

Elles dansent et nous subjuguent, crépitant légèrement.

Une chaleur diffuse m'envahit lentement.

Le feu s'étend et court, le doux se fait brûlant,

La nuit fait place au jour : soleil incandescent.

Le vent souffle sur la braise, la ramène à la vie ;

Se teintant de sang vite assombri.

À l'opposé de la glaise, sol séché et durci.

Encore un instant : le feu a pris.

Clarinette sib : Célestin Grimaud / Clarinette en la : Rina Taniguchi / Clarinette basse : Hugo Siclier / Saxophone alto : Danylo Dovbish / Saxophone ténor : Iban Marjollet / Saxophone baryton : Yen Wei Chang / Chant : Julie Cacouault / Percussions : Charlène Vernier / Violon : Élie Delfin / Violoncelle : Miren Beorlegui

Je nais, Tu vis, Nous danserons Jusqu'à la mort

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